La tribune des 130 professionnels de la santé a marqué les esprits puisqu’elle a été largement médiatisée. Ils ont pris le risque de venir en aide à des femmes qui n’avaient pas le droit d’accéder en France à la PMA.

Qu’est-ce que la PMA ?

Cette procréation médicament assistée permet d’intervenir dans le processus biologique pour optimiser les chances d’une grossesse. Certains peuvent la confondre avec la fécondation in vitro, mais celle-ci est en réalité une méthode utilisée pour la PMA et cela concerne aussi la GPA. Cette dernière consiste à implanter un embryon dans l’utérus d’une femme qui n’est pas génitrice. Cette procréation intervient ainsi grâce à des pratiques cliniques, mais elles sont régies par certaines obligations puisque la PMA est réservée aux personnes qui ne peuvent pas avoir un enfant, car cela mettrait en danger leur vie. Elle est également dédiée aux couples victimes d’infertilité, les homosexuels sont donc exclus.

L’importance d’étudier les embryons avant l’implantation

C’est pour cette raison que les médecins ont décidé de partager leur avis, car les femmes célibataires ou les lesbiennes n’ont pas la capacité de bénéficier de la PMA au vu de la loi française. Pour ces obstétriciens et ces gynécologues, cette législation est absurde et ils demandent qu’un assouplissement soit au rendez-vous. C’est donc dans le Monde qu’ils ont partagé leur volonté qui s’articule autour de trois axes. Le premier est dédié au diagnostic préimplantatoire qui doit être systématique. Avant d’arriver dans l’utérus, l’embryon pourrait ainsi subir un examen génétique pour voir s’il est viable. Dans 6 cas sur 10, ils sont touchés par une anomalie.

Une conservation des ovocytes qui est encore trop contraignante

Il est important de noter que l’âge de la procréation a tendance à reculer, car les femmes retardent une grossesse au profit d’une carrière professionnelle. Les médecins demandent que la méthode de l’autoconservation des ovocytes soit plus simple et ouverte à toutes les femmes même celles qui ont encore une bonne fertilité. Aujourd’hui, elles ont la capacité de le faire, mais les contraintes à satisfaire sont nombreuses. Les professionnels de la santé ne font pas de différence pour les hommes qui devraient eux aussi bénéficier d’une plus grande souplesse, ce qui augmenterait le nombre de donneurs de sperme.

Une procréation médicalement assistée validée pour les célibataires

Comme nous l’avons spécifié au préalable, les femmes célibataires n’ont pas l’autorisation d’avoir recours à la PMA. Les gynécologues ainsi que les obstétriciens estiment que l’accès aux dons de sperme doit être plus facile et autorisé. Ils estiment que la loi actuelle est surprenante, car une femme célibataire a tout à fait la possibilité d’élever et même d’adopter un enfant. Ce dernier ne pourra toutefois pas être conçu en solitaire sans conjoint. Cela pose aussi un véritable problème pour les couples homosexuels qui désirent fonder une telle famille.