Qu’elles se passent bien ou inversement, les périodes menstruelles nous concernent toutes. Serviettes hygiéniques ou tampons, les deux marques historiques s’affrontent avec férocité et à grands renforts de publicités plus ou moins convaincantes.

Les jeunes femmes interrogées sont mitigées : certaines ne jurent que par leur tampon. Néanmoins, depuis quelques années, la médiatisation du Syndrome de Choc Toxique (S.C.T, petit sigle présent depuis les années 80 sur les boîtes de tampons, mais sans plus d’explications…) attire de plus en plus de femmes à s’interroger sur le danger potentiel de ce syndrome. D’une simple infection urinaire à des problèmes de santé beaucoup plus graves, pouvant parfois entraîner le décès en cas d’absence de diagnostic médical, les femmes veulent pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires à l’utilisation du tampon.

En effet, la composition indiquée sur l’emballage de ces derniers n’est pas claire, pour ne pas dire complètement absente.
Après l’amputation de la jambe d’une Américaine, les composants des tampons qu’elle utilisait sont montrés du doigts. Alertée, une étudiante française de 19 ans à lancé une pétition sur le net, réclamant à Tampax l’intégralité des composants des tampons. Cette pétition à récolté plus de 40 000 signatures en quelques semaines.

Face à ses accusations, la marque historique de tampons se défend. Si les composants ne sont pas présents sur l’emballage, c’est uniquement par manque de place sur ce dernier… Elle prétend fournir ces informations dans la notice présente à l’intérieur de la boite. A ce jour, nous cherchons toujours la liste des composants du tampon dans cette notice, affaire à suivre…